Quelles dates retenir de l’histoire du Mont-aux-Malades ?

Le Mont-aux-Malades, c’est l’histoire d’un petit village rural, sur les hauteurs de l’agglomération rouennaise, qui, en quelques années voit sa population passer de 8000 à près de 20000.
Retour en quelques dates sur ce destin singulier.

 

Vers 1135

C’est à cette époque qu’est fondé, par les chanoines réguliers de Saint-Augustin, le prieuré Saint-Jacques. Les chanoines ont reçu un fonds abondé par vingt et une paroisses de Rouen surchargées de lépreux, charge à eux de débarrasser la ville de ces malades dont personne ne veut. La colline au nord-ouest de Rouen bénéficie d’un air sain : c’est là qu’on installera la léproserie.

Le nom de Mont-aux-Malades – mons infirmorum – découle de cette installation, de même que la rue Maladrerie qui y mène. Aux XIIe et XIIIe siècles, le prieuré recevra de multiples donations, en argent, en terre, mais aussi en privilèges, comme celui d’accueillir la foire Saint-Gilles, chaque année du 1er au 8 septembre et d’y prélever la moitié des droits forains. Et comme souvent au Moyen Âge, tandis que le prieuré défriche ses terres, des fermes se créent et un petit village se forme autour du monastère…

1818

Le cardinal Cambacérès, archevêque de Rouen, qui souhaitait ouvrir un second séminaire dans son évêché, meurt et lègue une somme importante dans ce but. Les bâtiments de l’ancien prieuré, qui avaient été vendus comme bien national à la Révolution, sont rachetés et rénovés pour abriter le petit séminaire. Il comptera, quelques années avant sa fermeture en 1906, jusqu’à 330 élèves, constituant un point de développement important, notamment économique, pour le Mont-aux-Malades.

1913

Depuis 1908, une ligne de tramway électrique dessert la frontière de Mont-Saint-Aignan au niveau de la rue Saint-Maur. Mais c’est la deuxième ligne, la ligne 18, inaugurée le 14 mars 1913, qui va tout changer : partant du pont Corneille et passant par la cavée Saint-Gervais, elle s’arrête devant la mairie ! C’est un véritable désenclavement pour les habitants du Mont-aux-Malades, au point que l’on songe à organiser une grande fête pour son premier trajet…

1959

Avec la participation de la Ville, la Société d’aménagement de la région rouennaise (Sarr) est créée. Son but ? Répondre à l’explosion démographique du bassin rouennais qui ne peut loger tous les nouveaux arrivants dus à l’exode rural et à l’essor industriel. Le maire Victor Boutrolle d’Estaimbuc et son successeur, Alain Brajeux, souhaitent dès l’origine mener une politique d’urbanisation ambitieuse.

Et les choses vont vite : l’office HLM construit dès 1958 les premiers logements étudiants et, tandis que s’édifie le parc de l’Andelle, la caisse des Dépôts finance le centre commercial Colbert et les tours d’habitation attenantes ! En quelques années, les fermes, les champs et les bois laissent place au campus universitaire, aux résidences du Bois-l’Archevêque et des Coquets, ainsi qu’aux multiples équipements municipaux voulus par Alain Brajeux : les écoles, le centre Marc-Sangnier, le centre sportif…

Et si l’on ne trouve plus à Mont-Saint-Aignan les pâturages d’antan, cette politique volontaire aura su conjuguer urbanisation dynamique (la population passant de moins de 8 000 habitants en 1954 à presque 20 000 Mont-Saint-Aignanais en 1981) et préservation des espaces verts : un équilibre aujourd’hui au cœur de l’identité de notre ville !

Retour en vidéo et en photo sur la grande soirée de clôture du Bicentenaire avec le concert de @caliofficiel suivi du feu d'artifice XXL au parc de loisirs de Mont-Saint-Aignan 🥰
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Début 1923, des ouvriers briquetiers font une étonnante découverte à Mont-Saint-Aignan. Louis Deglatigny, un archéologue passionné, se précipite pour examiner leur trouvaille !
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Les berges de la Seine ont accueilli beaucoup d'usines au XIXe siècle. Mais sur les hauteurs de Rouen, y a-t-il eu une activité industrielle ?
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