Pourquoi appelle-t-on Alain Brajeux le « maire bâtisseur » de MSA ?
Maire de 1961 à 1980, Alain Brajeux a marqué, plus que tout autre, Mont-Saint-Aignan de son empreinte, avec une politique de construction qui a fait passer la ville, au début de son mandat, de 7400 habitants à 20000 vingt ans plus tard ! Portrait de ce maire bâtisseur.
Né en 1928, avocat spécialiste du droit maritime et administrateur judiciaire, Alain Brajeux n’est qu’un jeune trentenaire lorsque le maire de Mont-Saint-Aignan le convainc d’entrer au conseil municipal. Très vite, en mars 1959, il devient adjoint avant de succéder à Victor Boutrolle d’Estaimbuc en tant que maire le 5 décembre 1961. La commune est alors un bourg disparate, de 7400 habitants essentiellement répartis dans la continuité de l’avenue du Mont-aux-Malades, dans le quartier Saint-André et autour du Village. Malgré ces zones d’urbanisation, la plus grande partie du territoire reste rurale ! Et c’est sous la mandature de ce « maire bâtisseur » que Mont-Saint-Aignan devient la ville que nous connaissons aujourd’hui, peuplée d’environ 20 000 habitants. Le jeune maire plein d’allant qui prend ses fonctions fin 1961 se doute-t-il, alors qu’il s’adresse aux habitants dans le n° 11 du Bulletin d’informations municipales, qu’il transformera sa ville aussi profondément ?
Mont-Saint-Aignan a un nouveau maire. [cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF]
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C’est pourtant ce qu’il fera, notamment avec la Société d’aménagement de la région de Rouen (SARR) créée par son prédécesseur, Victor Boutrolle d’Estaimbuc, et la Caisse des dépôts et Consignations. Sous son égide, c’est toute une ville qui est imaginée, tout un urbanisme mis en œuvre, avec ses habitations, ses commerces, sa voirie, ses équipements publics. Loin d’être mis en chantier au coup par coup, ces équipements publics répondent à une vision d’ensemble. En créant de grandes structures municipales dans les différents quartier, Alain Brajeux compte unifier et rassembler la ville constituée de zones jusque là distinctes : le Village, le quartier Saint-André, le Mont-aux-Malades, le Bois-l’Archevêque.
20 ans pour bâtir une ville

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Extrait du Bulletin d’informations municipales n° 101.
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